Que savez-vous de l'histoire des toilettes ? Les premières toilettes connues remontent à l'ancienne Mésopotamie, il y a environ 5 000 ans. Selon le magazine Nature, ces simples toilettes à fosse étaient bordées d'une série de longs tubes en céramique qui empêchaient le contenu solide de s'infiltrer dans le sol environnant, tout en permettant aux liquides de s'infiltrer lentement à travers de petits trous.

Des toilettes plus complexes sont apparues pour la première fois près d'un millénaire plus tard dans l'ancienne civilisation minoenne. Ces toilettes publiques montrent la première preuve d'utilisation de l'eau pour évacuer les déchets, une pratique qui a ensuite été acceptée par les Romains. Bien que les toilettes romaines ressemblaient beaucoup à leurs prédécesseurs grecs en ce qu'elles étaient des rangées de bancs perforés situés au-dessus des égouts, elles avaient une innovation sophistiquée, qui était la plomberie centralisée. Cela signifiait qu'au lieu que chaque individu lave ses déchets avec de l'eau d'un pot en céramique à proximité, tous les matériaux indésirables étaient transportés par de l'eau lente vers un égout centralisé où les déchets étaient évacués dans la même rivière.

La première toilette à chasse d'eau moderne Ajax a été conçue en 1596 par un Anglais, Sir John Harington, un courtisan de la reine Elizabeth I. Il aurait fallu 7,5 gallons (28 litres) d'eau pour rincer et manquait notoirement de coude en S, ce qui signifiait que les odeurs pourrait revenir dans la pièce sans être freiné. Sans surprise, l'Ajax n'a jamais vraiment séduit le public.

En 1775, l'inventeur écossais Alexander Cumming a déposé le premier brevet pour une toilette à chasse d'eau. Sa conception comprenait un coude en S et un système de valve plus complexe, similaire à ceux que l'on trouve dans les toilettes d'aujourd'hui.

Depuis lors, les toilettes se sont développées de plus en plus modernes et progressivement elles sont devenues fortement associées à la technologie, améliorant considérablement la qualité de vie des gens.